Découvrez le portrait de Chloé, véritable role model entrepreneuse et engagée !
Chloé, chef de projet digital au sein de Siemens Mobility, nous présente son parcours et revient sur sa participation au concours d’innovation Altern’up et sur son engagement en faveur de la diversité et de l’inclusion en tant que marraine de l’association « Elles Bougent ».Chloé est chef de projet digital au sein de Siemens Mobility. Depuis son arrivée au sein du groupe, elle encourage l’entreprenariat auprès des jeunes et a souhaité nous en dire plus son engagement en faveur de la diversité et l’inclusion en tant que marraine de l'association « Elles Bougent ».
Peux-tu nous en dire un peu plus sur toi et ton parcours ?
J’ai débuté chez Siemens par une alternance il y a un peu plus de 4 ans dans le service contrôle de gestion. Durant cette expérience, j’ai eu la chance de participer au concours Altern’up à destination des apprentis souhaitant concrétiser une idée entrepreneuriale. J’ai donc présenté un projet développé avec deux amis, « Les Germés », centré sur le développement de potagers urbains. J’ai porté cette idée tout au long du concours aux côtés de professionnels et de nombreux entrepreneurs aux expériences très riches et j’ai été sélectionnée pour la grande finale. Nous avons obtenu le prix Sanofi de 3000€ qui nous a permis de développer notre projet de start-up auquel je me suis pleinement consacrée par la suite. À travers cette expérience, j’ai découvert le prototypage, la conception en fablab et c’est ce qui m’a donné envie de m’orienter vers la technique !
Deux ans plus tard, j’ai décidé de quitter « Les Germés » et de rejoindre définitivement Siemens en tant que gestionnaire de projets et d’offres. Pendant un an, je me suis occupée des aspects juridiques, financiers et stratégiques de la troisième ligne du métro toulousain. Cette expérience m'a permis de travailler avec de nombreux chefs de projet seniors et c'est en les observant, en travaillant avec eux que j’ai eu envie de prendre à mon tour la tête d’une équipe en tant que chef de projet !
Quelles sont tes missions aujourd’hui ?
Je développe depuis maintenant un an un écosystème de produits digitaux d'aide à la maintenance ferroviaire avec un marketplace MoBase et une application de reconnaissance optique des pièces détachées qui facilite le travail de nos clients. Avec ce poste et malgré mon bagage universitaire juridique et financier, je commence à mettre un pied dans des sujets plus techniques et cela me plaît énormément. Je dialogue continuellement avec différentes équipes partout en Europe : les équipes logistique et master data à Toulouse, la partie IT en Allemagne, les équipes marketing/commerciale à Châtillon ainsi qu'avec mes pairs, chefs de projets qui travaillent sur ces sujets en Allemagne, Angleterre, Espagne, Portugal etc. C’est très stimulant !
Comment es-tu devenue marraine « Elles Bougent » ?
Il y a un an, nous avons décidé d’organiser avec des collègues un évènement dédié à la Journée internationale des droits des femmes, sous forme d’ateliers avec un repas convivial sur le site de Toulouse. Cet évènement a été très apprécié par l'ensemble des participants qui ont adhéré à l'angle humaniste et inclusif de la journée. C’est finalement lors de l’organisation de cet évènement que j’ai découvert le réseau « Elles Bougent », en travaillant avec les équipes diversité qui ont été d'un grand soutien pour organiser cette journée.
J’ai tout de suite adhéré à l’association et me suis engagée en tant que marraine. Le réseau « Elles bougent » porte en effet sur des sujets qui me tiennent vraiment à cœur : la promotion des filières techniques auprès de jeunes femmes, la possibilité d’éveiller des vocations ou de faire évoluer les mentalités des femmes sur des métiers techniques. J’ai moi-même été sélectionnée après mon Bac dans une prépa scientifique et je me suis finalement inscrite à la fac de droit par peur de ne pas réussir. En m'engageant pour « Elles Bougent », mon objectif est de combattre cette mentalité et de montrer à ces jeunes femmes qu'il ne faut plus hésiter à s’engager dans des filières techniques comme j'ai pu le faire. Il faut croire en ses capacités, quel que soit le domaine choisi !
Que retiens-tu de cette expérience ?
C'est avec fierté et honneur que je remplis mon rôle de marraine. J'ai pris réellement conscience de l'impact de cet investissement lors de la cérémonie des Trophées des Femmes de l'Industrie pour laquelle j’ai été nominée et qui met en lumière les parcours et les carrières exemplaires des femmes dans l’industrie. Cet évènement est un puissant levier d’engagement et de reconnaissance car il réunit chaque année des jeunes lycéennes présentes pour toutes les marraines qui les ont soutenues dans leurs parcours, des entreprises industrielles ou encore des personnalités comme la Ministre déléguée chargée de l'industrie qui œuvre au quotidien pour féminiser des métiers longtemps exercés exclusivement par des hommes.
Les marraines « Elles Bougent » diffusent à leur manière cette volonté collective de motiver des jeunes femmes à s’engager dans des filières et métiers "techniques" qu'elles n'osent pas exercer. Dans un sens et plus largement, nous œuvrons pour que nos actions de marraines contribuent à la construction du monde de demain, un monde plus inclusif.
Siemens s'engage auprès de nombreux acteurs en faveur de la diversité et de l'incusion selon 3 grands axes : une politique handicap au service de tous, une égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et une égalité des chances. Nous soutenons toutes les démarches, initiatives et mesures qui peuvent déclencher un changement de culture en faveur de la parité, de la diversité et de l'inclusion, et nous nous mobilisons au travers d’actions fortes pour encourager une industrie 4.0 ouverte à tous. Plus qu’un engagement, la diversité chez Siemens France est un état d’esprit. Dans nos activités, actions et programmes, nous cherchons à valoriser la diversité de nos effectifs.